Le paradis se mérite !
Entre Languedoc et Roussillon,
cette vallée se place toujours bien loin du tumulte des villes et du littoral en été.
Un vrai petit coin de paradis pour explorer un vignoble dont les vins ne manquent ni de caractère ni d’arguments pour séduire les néophytes
Dans le massif des Corbières, la Vallée du Paradis est séparée de la Grande Bleue et des étangs de Leucate et Sigean par une petite chaîne de collines calcaires. Cet endroit encore très préservé est une destination assez courue par les adeptes d’un tourisme vert qui ne refusent pas non plus la dégustation des vins locaux…
16 mars
1981
12
communes
7 910 hL
12 caves particulières
3 caves coopératives
rouge
42%
rosé
9%
blanc
49%
Cinsault
Carignan
Carmenère
Syrah
Grenache
Cinsault
Carignan
Carmenère
Syrah
Grenache
Vermentino
Grenache Blanc
Clairette
Roussanne
Chardonnay
Schistes, marnes, galets, calcaires et molasses… La vigne est ici plantée sur des sols assez différents, dont la présence est liée à une histoire géologique tumultueuse. L’IGP produit des vins dans les trois couleurs. Les rosés sont désaltérants, ronds et légers.
Issus de muscat, les blancs secs et dynamiques « chantent » des notes d’agrumes, de fruits exotiques et sont souvent marqués par une finale minérale. Les rouges, assez riches et de belle rondeur, composent une belle harmonie aromatique de fruits rouges, noirs et d’épices.
Pourquoi la Vallée du Paradis porte-t-elle ce nom ? Plusieurs hypothèses mais l’une des légendes les plus convaincantes explique que, lors d’une épidémie qui décimait le cheptel de la plaine, les animaux de cette vallée reculée en furent totalement préservés. Longtemps, ces ce territoire resta enclavé. Ce n’est qu’à la fin d’une XIXe siècle, et à la suite de la construction d’une route, que son isolement fut rompu. L’agriculture prit alors son essor et la vigne en devint la culture principale.