la qualité au rendez-vous !
Pas des vins de plage !
L’IGP Côtes de Thongue possède une noble vertu : celle de produire des vins marqués par un tempérament commun mais exprimant aussi chacun une identité liée au caractère de terroirs divers et à la patte des vigneron(ne)s.
Le vignoble des Côtes de Thongue s’étend de Béziers à Pézenas, au cœur de l’Hérault. Il doit son nom à la rivière Thongue, qui prend sa source du côté de Fos et qui, en fin de son parcours, va gonfler les eaux de l’Hérault. Plus ou moins accidentés, ourlés d’un relief plus ou moins marqués, le paysage local est typiquement languedocien, partagé entre vignes et végétation endémique sauvage.
01 août
2009
23
communes
48 290 hL
65 caves particulières,
8 coopératives et
18 négociants-vinificateurs
rouge
28%
rosé
42%
blanc
30%
Cabernet Sauvignon
Cabernet Franc
Côt
Syrah
Merlot
Meunier
Pinot Gris
Pinot Noir
Cabernet Sauvignon
Merlot
Chardonnay
Sauvignon Blanc
Viognier
Pinot Blanc
Chenin Blanc
Bercé par un climat méditerranéen assez caractéristique, le terroir des Côtes de Thongue se conjugue au pluriel de formations géologiques très variées. Sans rentrer dans le détail, les vignes s’enracinent sur trois grands types de sols, marnes sableuses et graveleuses au nord et à l’est, des argiles dans la partie centrale et des terrasses caillouteuses d’époque villafranchienne au sud.
Près de 120 cépages sont autorisés, même si la colonne vertébrale de la plupart des vins s’appuie sur une dizaine de cépages, certains languedociens pure souche, d’autres bordelais ou bourguignons. Ajoutez la patte du vigneron à cette diversité géologique et ampélographique, et vous obtenez des vins de styles variés, en rouge comme en blanc, mais tous dotés d’une passionnante complexité aromatique.
Entre la zone littorale et les prémisses du Haut-Languedoc, cette région a toujours été une terre de circulation importante via la via Domitia dès l’époque romaine. Pas étonnant que le vignoble se soit développé de manière assez précoce. Il connut aussi un essor important aux XIXe et le XXe siècles… Le coin était alors réputé pour ses eaux-de-vie, avant de s’orienter plus nettement vers le vin à partir de 1850.