100 % gardoise !
A l’extrême-nord du Languedoc viticole,
cette appellation ne fait pas exception au dynamisme régional. Elle en est même sans aucun doute l’une des locomotives.
La très grande majorité du vignoble languedocien couvre les départements de l’Hérault et de l’Aude… De ce point de vue, l’appellation Languedoc-Sommières constitue une exception notable puisque son territoire s’étend exclusivement sur une petite vingtaine de communes du Gard, quelque part entre Nîmes et Montpellier. Serait-ce sa seule originalité ? Loin de là ! Dans cette magnifique nature où la garrigue voisine avec les oliviers et les chênes truffiers, la vigne fait partie du paysage depuis la Haute Antiquité.
2011
18
communes
32 HA
en production
25 caves particulières
3 coopératives
rouge
100%
syrah
grenache
mourvèdre
carignan
cinsault
plus d'infos :
www.languedoc-sommieres-aoc.comAujourd’hui, l’appellation dessine un cercle de vingt kilomètres de diamètre à l’extrême nord-est du Languedoc. Cailloutis sur calcaires durs, calcaires tendres, marnes, éboulis, argiles à silex, la vigne s’enracine ici dans des sols d’origines secondaire et tertiaire. Le climat ? Méditerranéen, bien sûr, porté par un ensoleillement exceptionnel, le souffle régulier du mistral et, de temps en temps, quelques remontées maritimes qui viennent se heurter aux premiers contreforts des Cévennes.
Ce coin-là du Languedoc est une photographie fidèle de ce qui se passe dans de nombreux secteurs de la région : le développement d’une viticulture durable avec une foule de domaines engagés dans des pratiques vertueuses et respectueuses de l’environnement, l’ambition qualitative affirmée de plus en plus de vignerons, ou encore la volonté de produire des vins fidèles à leur origine méridionale mais aussi empreints d’équilibre et de fraîcheur… Le savoir-faire et le faire connaitre avec aussi de nombreuses animations oeno-touristiques, notamment en été.
Au fil des siècles, distribué autour de Sommières, pôle d’échanges important dans la région, le vignoble a tout connu, ses déboires et ses heures de gloires. Et le pire a bien failli arriver… A la fin du XIXe, le phylloxéra a bien failli la faire disparaître totalement : figurez-vous que l’œuvre funeste du féroce puceron avait « rétréci » le vignoble de 562 à 15 hectares ! Comme ailleurs, les vignerons l’ont reconstitué, vaille que vaille.