100 % méditerranéen !
Béziers, capitale historique du Languedoc viticole
Avec une implantation de la vigne extrêmement ancienne, la région de Béziers est sans aucun doute l’un des berceaux du vin languedocien, et aujourd’hui encore pourvoyeuse de vins à la forte identité méditerranéenne.
S’il fallait désigner un point de repère à ce vignoble, ce serait sans aucun doute la cathédrale de Béziers, visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Certes, la cité biterroise ne connaît plus l’activité extraordinaire liée au commerce de vin dont elle a profité aux XVIIIe et XIX siècles. Mais elle reste au cœur des vignes et d’une l’IGP dont le périmètre et les parcelles épousent les courbes d’un relief assez doux, aux abords de villages typiquement viticoles et languedociens.
01 août
2009
17
communes
28 600 hL
29 caves particulières,
5 coopératives et
20 négociants-vinificateurs
rouge
21%
rosé
51%
blanc
28%
Cabernet Sauvignon
Grenache
Cinsault
Carignan
Merlot
Cabernet Sauvignon
Grenache
Cinsault
Carignan
Merlot
Chardonnay
Sauvignon Blanc
Viognier
Vermentino
Lorsque l’on évoque la notion de terroir, on se concentre souvent exclusivement sur la géologie… D’accord, la nature des sols et sous-sols est essentielle, bien sûr. Mais oublier de s’intéresser au climat revient à traiter la question « terroir » à moitié.
Avec des étés chauds et secs, des hivers doux, des printemps et des automnes pas avares d’épisodes pluvieux, le climat méditerranéen qui berce la région est idéalement adapté à la culture de la vigne. Belle diversité aromatique dans la région, avec des notes de fruits – rouges voire noires dans les rouges, rouges dans les rosés, agrumes et à chair blanche dans les blancs -qui se mêlent à des notes florales et aux parfums de la garrigue.
La vigne était présente dans la région dès le VIe siècle avant notre ère, avant même que les Phocéens ne l’introduisent à Marseille ! Le vignoble biterrois connaît ses heures de gloire, sous l’empire romain, puis du XVII au XIXe siècles grâce à l’essor du transport maritime et ferroviaire qui favorise le commerce du vin à l’origine de grandes fortunes locales. Il connaît aussi ses périodes sombres, comme au début du XXe siècle, avec une violente crise viticole illustrée par les manifestations monstres de 1907.